Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal


David Joly

David Joly

David Joly


Messages : 12
Date d'inscription : 18/05/2021

     
David Joly
Quand la balle est dans ton camp, vise bien
110.png
Surnom
Dave
Age
25 ans
Sexualité
Bisexuel préf. gay
Nationalité
Franco-américaine
Métier
Fabricant / marchand d'armes
Groupe
HINI
Avatar
Shishio Satsuki, Daytime Shooting Star
Vous
SGNBLG, Chaussette
La psycho de votre perso
David est un pessimiste qui se soigne, un malade persistant dans la vie, même s’il sait qu’il n’y gagnera rien. Il s’est toujours senti rejeton rejeté, victime viciée et coupable jamais accusé mais toujours et encore suspecté. Il montre une lassitude à peine dissimulée, pas par mauvais caractère mais par flemme. C’est comme s’il ne lui restait que quelques secondes d’attention et qu’il était toujours sur le point de perdre le fil de la conversation, et pourtant il est attentif, et jusqu’au bout. Il ne parle pas de lui, mais plus parce qu’il en dit tout en quelques mots. Français mais qu’à moitié, juif mais plus vraiment, marchand d’arme et réparateur, mais rien de plus. Il n’est pas fan des films qu’il mate chaque soir, mais ça emplit sa conscience chaque soir. Il n’est pas gaga de son chat d’égout, Famas, mais il est une présence à ses côtés. Il fait beaucoup de choses par automatisme mais inutile dans sa tête, pour avoir l’air raisonné. Il cuisine beaucoup, mais ne mange pas. Non, la nourriture pourrait être un ravissement total, le fait de manger suffit à le mettre dans un état de nausée, de dégout, et de gorge nouée qu’il n’a jamais cherché à soigner. Alors il mâche une, deux bouchées, puis nettoie tout, et s’occupe autrement.

Il a de la passion pour son travail, mais étant donné le domaine, il n’en parle jamais. Un mec qui adore les armes, surtout aux Etats-unis, c’est un futur terroriste ou dans le genre. Pourtant il apprécie beaucoup plus l’approche mécanique et ergonomique des armes, leur efficacité objective que le dénombrement des victimes qu’elles font. Il sait se servir des armes qu’il vend, il tire bien et se bat au couteau, mais il ne le fait jamais hors du centre de tir, jamais sur autre chose que les cibles, ça lui suffit. Mais qui irait croire ça ?

Qui croirait même qu’il prie, qu’il chante, qu’il récite des versets ? Il ne cherche pas Dieu, il n’en a pas l’orgueil et pas la sainteté. Mais Dieu a près de lui son seul conseiller et David espère qu’il ne lui fait pas trop honte, malgré sa vie, sa santé, son activité, sa sexualité et tout ce qui fait de lui un homme invisible, perdu entre deux des briques qui tiennent son magasin. Mais au moins, David à de l’humour. Il vous offre au Contre Goliath de quoi défendre votre nouveau Best One, ou le faire fuir. Résultat garanti dès la première utilisation ! Mais pas remboursé.


Son histoire
David est l’enfant de deux électrons libres. Sa mère était une riche héritière partie de France pour faire le tour du monde, son père était un baroudeur en moto, style cuir moustache et Harley Davidson. Vous devinez d’où vient son prénom. Les deux se sont aimé passionnément le temps de faire un bébé, mais se sont séparés aussi sec à la naissance. Oh, rassurez-vous, le couple est toujours ensemble, de temps en temps. Mais jamais là où se trouvait David. David, c’était juste le rappel qu’il leur faudrait toujours des capotes par la suite, et que par chance, sa mère avait une famille stable en France. Un père surtout, Elie, le grand-père de David, qui a rappliqué à la maternité en apprenant pour la première fois que sa fille allait être mère. Rabbin avec une fille pécheresse et un petit-fils que sa mère cherchait déjà à caser quelque part d’autre. Elle n’a pas le temps pour lui, le monde l’attend, elle ! Elie a eu beau la sermonner, elle n’entendait rien et a même finit par lui mettre littéralement son enfant dans les bras avant de partir, en riant avec son copain en sortant de l’hôpital.

Elie en fut profondément choqué, et marqué. David ne pleurait même pas, jeune enfant doux et sage, pourquoi sa fille, la chair de sa chair, était-elle si cruelle ? Elie a porté plainte envers elle mais ne pouvant rester plus longtemps dans ce pays fou, il attendit d’avoir l’autorisation d’emmener l’enfant avec lui et reparti en France alors que le couple fuyait toujours. Il se fit un devoir d’élever le garçon. Sa femme et lui, déjà parents de quatre enfants, n’étaient plus tous jeunes pour faire à nouveau l’éducation d’un petit-fils mais par chance, David était un enfant facile à vivre. Et pour cause.

Ce n’était rien de dire qu’Elie était riche. La mère de David était la benjamine mais avant elle était nés trois fils, trois hommes d’affaires, trois familles entières qui désormais voyait le bâtard de leur cadette comme ils la voyaient, elle. Raté, bon à rien, pas assez bien, et comme leur cadette, le point sensible d’Elie et sa femme, un enfant protégé par le vieux Rabbin que ses enfants détestaient donc encore plus. Les repas de famille étaient longs. L’enfant était irrémédiablement à la droite de son grand-père et à la gauche de sa grand-mère ? une place protégée ? Non. Il était exposé comme jamais aux regard de ses oncles, de leur femme, et leurs enfants, et des amis. Epié, fusillé, n’osant faire un mouvement. Ses grands-parents voyaient bien que les repas de famille était un supplice pour David mais ils ne pouvaient pas les annuler au risque d’aiguiser l’animosité envers David. Ils avaient pris l’habitude que des objets se cassent et qu’on l’accuse lui, qu’on lui reproche de ne pas être premier da sa classe alors qu’on l’avait inscrit dans une bonne école, qu’il était trop faible pour se démarquer dans un sport. Oui, mais il y a le piano, rétorquaient-ils, et c’est vrai, David était un excellent pianiste. Mais aussitôt il était dénigré. Je vous laisse imaginer le cauchemar que fut pour David sa propre Bar Mitzva.

Le pensionnat a fait beaucoup de bien à toute la famille, à commencer par David. Il n’excellait toujours pas dans ses devoirs mais passait ses classes avec une moyenne honorable. Il se faisait des amis, des amours et découvrait plus même. Alcool, soirée, murs pendant le couvre-feu du pensionnat. La jeunesse dorée n’est pas si sage. Il a commencé à fumer à cette époque et ça lui semblait naturel. Un garçon lui a proposé d’autres choses, et il a moins aimé, mais il s’est plié à toutes les expériences. De toutes, c’est celle qu’il a faite au lit qui lui a vraiment plu. Et puis ce vieux couteau papillon, avec un serpent dessus, un cadeau, mais plus encore. David s’est vite désinhibé, sans tension, sans drame, accompagné par des amis plus libertins que ne le serait jamais sa famille, et qui trouvèrent que oui, David fumait et alors ? Oui, il buvait et il avait l’alcool marrant. Oui, il avait beaucoup de copains et de copines, mais qu’il ne se perdait pas dans un grand n’importe quoi. Il était réglo, juste pas prêt à se poser sur l’un ou l’autre. Il papillonnait comme l’ado qu’il était. Et pour David, de ne pas être jugé, d’être accepté même si ça ne correspondait pas du tout à sa culture et son mode de vie, aidé quand il voulait aller plus loin, soutenu s’il avait besoin, arrêté sans colère s’il allait trop loin, c’était la meilleure année de sa vie.

En quelques mois, David avait changé mais se sentait mieux. Il grandit en une poussée de croissance assez remarquable, dépassant en un été ses grands-parents et même ses oncles et cousins. Il intimidait soudain assez pour qu’aucun objet ne casse en l’absence d’Elie, et celui-ci était heureux de voir que son petit-fils devenait un homme. Oui mais.

Un jour ça a éclaté. En furie. Un des cousins de David avait un ami, parti dans le même lycée que lui. Il savait que David fumait, buvait et avait des relations, il l’avait vu jouer habillement avec des couteux-papillons, qu’il adorait montrer aux autres comment s’en servir, et pour ce garçon inconscient, en parler au cousin de David, c’était anodin. Ça ne l’a pas du tout été. Les accusations étaient là, Elie et sa femme étaient choqués, David comme à son habitude en présence de la famille complète, baissait les yeux. Il était comme sa mère, pire encore, il devrait être répudié, excommunié, et pire encore ! Tout y passa. Le vieux Rabbin mit une heure à faire sortir tout le monde, et quand ce fut fait, il convoqua David à table. Elie et sa femme étaient âgés, épuisés et pourtant ils n’avaient que patience envers David. Celui-ci savait que promettre de ne plus recommencer, tout abandonner et repartir à zéro suffirait pour que ses grands-parents passent l’éponge.

Au lieu de ça, il leur demanda un instant, alla dans sa chambre et revint avec tout. La petite collection de couteaux qu’il avait accumulé, son paquet de cigarettes, la flasque, les préservatifs, tout posé, exposé. Il ne cacha rien, ne s’arrêtant que quand sa voix déraillait ou qu’il avait besoin de se moucher, de s’essuyer les yeux, attendant parfois le bruit sonore de trompette que faisaient l’un et l’autre de ses grands-parents, mais allant au bout de ses aveux. Il y passa la soirée, et durant une bonne partie de la nuit, David, Elie et sa femme parlèrent. David savait que ses actes étaient répréhensibles, mais il n’avait jamais commis d’impair et vivait mieux ainsi que bloqué entre ses grands-parents, le nez dans une assiette qu’il ne mangeait pas. Elie savait que son petit-fils souffrait de leur situation familiale, il n’aurait pas pu blâmer David de vouloir s’échapper, mais n’arrivait pas à comprendre qu’il ait choisi, de toutes les voies, celle qui l’écartait tant de la foi à laquelle il était attaché. Pourtant, c’était couru d’avance. La grand-mère, seule à toujours aimer inconditionnellement sa fille, peinait à ce que David ne se fasse pas de l’image sa mère celle que donnaient ses oncles. C’était impossible et pourtant, ce n’était pas pour la suivre que David avait fait tout cela. L’adolescent le savait, quoi qu’il fasse, il serait toujours l’ombre et l’erreur de sa mère, mais aussi une tare dans la famille. La foi de son grand-père et l’amour de sa grand-mère n’y changerait rien, aussi grands soient-ils. Et avec leur âge avancé, David savait que leur protection tomberait avec eux.

David fut changé d’école, puni de sortie pour quelques semaines, ses objets lui furent confisqué à l’exception du couteau serpent, scellé dans une boite en verre, et un autre Rabbin fut chargé de son repentir religieux. Il fit profil bas et les repas de famille, quand il n’était pas dans sa nouvelle pension, étaient aussi toxiques qu’auparavant. Pourtant la grand-mère de David lui serrait la main sous la nappe, parfois émue sans rien en dire. De leur discussion le couple et leur petit-fils étaient arrivés à un arrangement. Sortir David de leur famille pour qu’il puisse vivre sa vie sans représailles de ses autres membres. Personne ne fut mis au courant, les préparatifs se faisant doucement tout au long du lycée et du BTS commercial de David. Il avait des cours du soir pour passer le TOEIC d’anglais qu’il réussit, et il s’instruisit par plusieurs ouvrages et des conférences sur l’entreprenariat à l’international. Elie et David conversait encore longuement sur le choix de ce dernier à ouvrir, de toutes les boutique possible, une armurerie mais David insista, suffisamment pour que le Rabbin laisse son petit-fils se damner pour de bon.

David partit un jour sans personne à la maison. L’avion, le voyage, Best Valley et son essors économique.. Tout se déroulerait bien. Le cœur lourd, il dut dire au revoir à ses grands-parents qu’il quittait pour toujours. Pour sa grand-mère, c’était tragique. Elle avait l’impression d’enterrer cet enfant qui était venu vingt ans auparavant. David voulait s’enfuir à tout prix, et comme seul cadeau, Elie et sa femme lui offraient cette libération. David ne comptait pas revoir sa mère, mais sa double nationalité et l’éloignement France / Etats-Unis lui avait fait choisir ce pays, et Best Valley. Il espérait grandir, mûrir et s’épanouir dans ce nouveau monde mais il avait surtout peur. Il savait qu’il ferait autant le deuil de sa vie en France et de ses grands-parents qu’il ne reverrait sans doute jamais que ceux-ci faisaient son deuil à lui, et par extension celui de leur fille.

Il ne faudra pas longtemps à David pour s’acclimater, et perdre son accent français, sauf quand il jure. Il n’est pas retourné à une synagogue et ne pratique que par solitude ou habitude. Les affaires vont bien et David a autant d’aventures qu’au lycée, plus de garçons voilà tout. Aucune faite pour durer, souvent juste pour passer le temps les soirs où il ne regarde pas un film. Pourtant il se sent vraiment vide et n’a pas trouver de quoi avancer. Peut-être que Best One ? Non, c’est pas comme s’il croyait en l’âme sœur, à moins qu’il ait peur pour le pauvre malheureux qui aura à le supporter.

Des détails et/ou votre physique
Quand on voit David, on voit d’abord ses vêtements. Il est toujours en pull ou t-shirt, ou manteau ample, dans lesquels il a l’air de nager, en le laissant dépasser qu’une tignasse de boucles brunes et deux mains très minces. On remarque vite qu’en réalité, David est mince, très mince. Un grand sec, assez fort pour son travail mais guère plus. Quand ses cheveux sont un peu rangés, ou qu’il porte ses larges lunettes, on voit surtout de son visage ses yeux d’un vert pas commun. Et aussi sa clope au bec, allumée, éteinte ou neuve, il a presque tout le temps une cigarette. Ses doigts en sont teintés, un peu jaunis mais pas que du tabac. Il a des grands doigts de manuel, et de pianiste, bien qu’il n’a pas pratiqué depuis son départ de France. Quelques brûlure de forge et de machines agrémentent ses bras mais pas son corps ou son visage. Il se tient toujours un peu courbé, ou accoudé à son comptoir, les épaules basses et le regard dans le vide, la voix monocorde dans un ton bas, mais quand il sourit, il a un air ingénu inattendu et un rire très gamin. Il aime porter des pull et des chèches pour cacher son nez dedans, et il évite les regard s’il porte des vêtements qu’il trouve trop près du corps, pas complexé mais pas à l’aise pour autant face à des hommes aussi grands que lui et deux ou trois fois plus larges.

Il joue beaucoup avec ses clopes ou ses stylos, il passe souvent sa main dans ses cheveux, connait beaucoup de références de films ou de dessins animés. Sa voiture est une Honda accord vieux modèle mais propre et roulant sans problème. Son chat Famas est aveugle depuis le jour où David l’a récupéré, des voyous lui ont brûlé les yeux. C’est un croisé assez moche objectivement et son miaulement est rauque et puissant.



Ethan Fang

Ethan Fang


Messages : 31
Date d'inscription : 12/04/2021

     
Re-bienvenue toi David Joly 1f61a
Dwayne Olhagaray
Admin

Dwayne Olhagaray


Messages : 85
Date d'inscription : 30/03/2021

     https://bestone.forumactif.com
Félicitation !
VALIDATION
Maintenant que tu es validé je t'invite à te diriger vers la catégorie des recensements : Recensements ! Fait bien le point sur ce dont tu as besoin pour ne pas te faire voler ton avatar et/ou créer ton logement !
Emme's Codes
Contenu sponsorisé




     
 

Aller en hautAller en bas